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Foire aux questions


Questions sur le projet

Questions fréquentes en lien avec la LNPN

La LNPN, pour « Ligne Nouvelle Paris – Normandie » est une ambition ferroviaire globale qui vise à doter progressivement les territoires normands et la vallée de la Seine de liaisons ferroviaires performantes sur les axes Paris <> Mantes-la-Jolie <> Rouen <> Le Havre, et Paris <> Évreux <> Caen <> Cherbourg. La mise en service de cette infrastructure doit améliorer significativement la connexion ferroviaire de la vallée de la Seine grâce à de nouvelles capacités, plus de résilience du réseau et une offre de service de meilleure qualité.

Un projet de ligne nouvelle ferroviaire consiste à réaliser de nouvelles voies de chemin de fer complémentaires du réseau existant pour répondre aux besoins de transport des voyageurs et des marchandises. Comme pour toute opération ferroviaire de grande ampleur, la réalisation d’une ligne nouvelle est un processus complexe qui s’étend généralement sur une période de 15 ou 20 ans. Ces projets nécessitent d’importants investissements et de longues études pour en évaluer le coût, la rentabilité socio-économique, les impacts sur l’environnement et le développement des territoires. 

Les axes ferroviaires reliant Paris à la Normandie sont confrontés à des problèmes récurrents de :

  • Saturation et réserves de capacités insuffisantes sur le réseau 
  • Irrégularité des trains, du fait d'une infrastructure est vieillissante et peu fiable
  • Temps de parcours qui s’allongent avec une vitesse de circulation limitée.
  1. Sur-sollicités, ces axes cumulent différents usages sur les mêmes voies.
  • Ces difficultés résultent d’une forte densité de trafic et une hétérogénéité des vitesses des différents convois, particulièrement entre Paris et Mantes-la-Jolie où cohabitent, sur des mêmes voies, des trains de voyageurs normands, franciliens et des trains de marchandises. 
  1. Ces axes sont utilisés au maximum de leurs capacités
  • Ils ne répondent plus convenablement aux besoins de mobilités actuels
  • Ils ne seront pas en mesure en de répondre aux besoins futurs : le nombre de voyages entre les régions Île-de-France et Normandie devrait augmenter d'environ 27% entre 2022 et 2035 (scénario de référence sans la LNPN). 
  • Il ne sera pas possible d’améliorer suffisamment le réseau existant pour résoudre l’ensemble des problèmes rencontrés, d’où la nécessité de créer des sections de ligne nouvelle, qui seront mises en service en complémentarité du réseau existant.

La mise en service de la LNPN doit améliorer significativement la connexion ferroviaire de la vallée de la Seine grâce à de nouvelles capacités pour les voyageurs plus de résilience du réseau et une offre de service de meilleure qualité.

Cette ligne nouvelle ne remplace pas le réseau existant, mais le complète et améliore la desserte globale des territoires, au bénéfice de tous.

En créant des sections de ligne nouvelle complémentaires au réseau existant, la LNPN vise à développer et moderniser les infrastructures ferroviaires entre l’ouest francilien et la Normandie sur les deux axes : 

  • reliant Paris <> Mantes-la-Jolie <> Rouen <> Le Havre ;
  • reliant Paris <> Évreux <> Caen <> Cherbourg.

Le projet regroupe des sections de ligne nouvelle complémentaires au réseau existant. Certaines sections ont été désignées comme prioritaire par l'Etat :

  • Nanterre <> Mantes-la-Jolie
  • Rouen <> Barentin incluant la future gare de Rouen Saint-Sever

D'autres sections font actuellement l'objet d'études :

  • Mantes-la-Jolie <> Evreux
  • Barentin <> Yvetot
  • Y de l’Eure avec la gare nouvelle d'Evreux.

Les lignes nouvelles n’accueilleront pas de trains à grande vitesse (300 km/h). La LNPN suit un modèle de service régional performant à grande vitesse avec des voies nouvelles allant jusque 250 km/h en Normandie. Pour les sections communes aux deux axes (Nanterre <> Mantes-la-Jolie) les voies seront limitées à 200 km/h, ce qui correspond à un type de TER.

Les 5 principaux bénéfices attendus de la LNPN :

  • Améliorer la qualité de service : régularité, ponctualité et confort.
  • Augmenter la fréquence des trains : pour tous les voyageurs.
  • Réduire les temps de parcours : avec une augmentation des vitesses de circulation grâce à des lignes nouvelles.
  • Participer au développement de la vallée de la Seine : meilleure connexion entre les métropoles et les grands axes européens, nouvelles opportunités économiques et touristiques.
  • Contribuer au renforcement de la mobilité durable : augmentation du transport ferré des voyageurs et des marchandises

Pour les sections prioritaires Nanterre <> Mantes-la-Jolie et Rouen <> Barentin, les scénarios des tracés et les orientations générales de la future gare de Rouen Saint Sever sont précisés.

Une nouvelle étape de concertation s’ouvre avec le grand public sur les tracés des sections déclarées prioritaires par l’État. Cette phase de concertation continue se poursuivra en 2024 et 2025 jusqu’à l’obtention d’un tracé final, qui sera à nouveau présenté à toutes les parties prenantes avant d’être soumis à enquête d'utilité publique fin 2026.

Parallèlement, les études se poursuivent sur les autres sections de la LNPN.

 

L'historique de la LNPN

Initiée en 2009, la LNPN a franchi plusieurs étapes pour affiner progressivement ses contours.

À la suite du débat public mené du 3 octobre 2011 au 3 février 2012, la LNPN a vu, à plusieurs reprises, son opportunité confirmée : en 2013, par la Commission mobilités 21, puis en 2018 et mars 2023 par le Conseil d’orientation des infrastructures (COI), instance consultative placée auprès du ministre chargé des Transports.

La loi d’orientation des mobilités (LOM) votée en 2019 a désigné la LNPN comme projet d’ensemble prioritaire à réaliser en plusieurs séquences.

Une première étape d’études a ainsi permis l’identification de zones de passage préférentielles (bandes de 650 m à 3 km de large) pour la LNPN. 

Le 13 février 2020, l’État a non seulement réaffirmé le caractère prioritaire du projet, mais également fixé une feuille de route pour la poursuite des études. Les sections reliant Nanterre à Mantes-la-Jolie et Rouen à Barentin, ainsi que la réalisation de la future gare d’agglomération Rouen Saint-Sever ont été déclarées prioritaires. Un approfondissement des études est à mener sur les autres sections.

Depuis cette date, la LNPN est ainsi entrée dans une nouvelle étape d’études avec l’objectif de définir précisément le projet qui sera soumis à enquête publique.

Le projet est porté par SNCF Réseau qui conduit les études et la concertation du projet.

Depuis son lancement, la réalisation de la LNPN est placée sous la direction de l'État. La gouvernance de la LNPN repose sur deux organes principaux : le COPIL, responsable des décisions stratégiques, de la validation des propositions et de la préparation des décisions ministérielles, et le COTECH, chargé d'examiner et de préparer les décisions du COPIL. Le COPIL est dirigé par Pascal Sanjuan, préfet et délégué interministériel au développement de la vallée de la Seine, et comprend divers acteurs tels que les régions Normandie et Île-de-France, les départements concernés, les principales villes, des représentants de l'État et d'autres parties prenantes.  

Les aménagements liés à la priorité 1 du projet de la LNPN sont évalués à 5,3 milliards d’euros.

Les études préalables à l’enquête publique sont financées par l'État et les deux Régions dans le cadre du contrat de plan inter-régional Etat-Régions. Après l'étape 1 des études, l'étape 2 est actuellement en cours.

D'un montant de 23,8 millions d'euros, son financement est acté selon la clé de répartition suivante :

50 % État, 33 % Région Normandie et 17 % Région Île-de-France

En fin d’année 2026, les premières sections de « Paris-Nanterre – Mantes-la-Jolie » et « Rouen – Barentin », ainsi que le projet d’aménagement de la future gare de Rouen Saint-Sever, seront soumis à une enquête d’utilité publique qui viendra acter leur concrétisation.  

En amont de ce rendez-vous majeur, le projet sera complété et modifié par les résultats des études techniques et par les résultats de la phase active de la concertation continue. Préalable à l’enquête publique à venir, la phase active de la concertation est organisée par SNCF Réseau sous l’égide des garantes et s’inscrit dans le cadre de la concertation continue.